amphitheatre fierté romaine - Lycée de la Côte d'Albâtre

amphitheatre fierté romaine

, par Vincent Canceill - Format PDF Enregistrer au format PDF

((L’ AMPHITHEATRE :
fierté romaine))

L’amphithéâtre a été inventé par les Romains.C’est un édifice rond,composé d’une arène au centre, totalement cernée par les gradins.Il est principalement utilisé pour les combats de gladiateurs et pour les chasses.Il ne faut pas le confondre avec le cirque, qui est plutôt employé pour les courses. Le plus grand des amphithéâtre fut le Colisée.
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Les combats se déroulaient généralement lors des périodes de fêtes.Ces jeux sont organisés pour divertir le peuple romain.Lors de crise de famine, l’empereur distribuait du pain au public.La plupart du temps, les gladiateurs étaient des esclaves ; s’ils arrivaient à se faire remarquer, ils pouvaient acquérir renommée et succès.Spartacus est un esclave qui mena une grande révolte (72 av J. C.) sévèrement réprimée par le général Crassus.

Il existe différentes sortes de gladiateurs :
-Le thrace : ses protections : jambières, petit bouclier, un casque ouvert à visière et une épée recourbée(sabre à double tranchant)
-Le secutor(poursuivant) : il est muni d’un bouclier ovale, d’une épée ou d’un glaive, une jambière gauche, des bandes de cuir aux coudes et aux poignets, un casque rond avec une haute visière.
-Le rétiaire(le pêcheur) : il est armé d’un pagne et d’un trident,il a une protection de métal sur le bras gauche et un filet.
Il est muni d’un grand bouclier oblongue, un casque avec visière, un grand simier(casque avec des ornements), et d’une épée

Les gladiateurs étaient rémunérés pour leurs combats ; ils obtenaient leur liberté après trois à cinq ans de combats ; il était très difficile de passer ce délai. Les gladiateurs ne portaient pas l’armure militaire car les citoyens romains auraient pu mal l’interpréter.

CELADUS,LE THRACE

Pour fêter sa cinquième année du règne de Néron, Agrippa, sa mère, a organisé en son honneur cent jours de combat de gladiateurs au Colisée.Celadius, le héros du peuple romain, tentera de gagner sa liberté.
Cela fait déjà quatre ans que celui-ci se bat dans les arènes. Il est connu, fort, vaillant et courageux mais surtout très chanceux. En effet, rares sont ceux qui ont survécu après quatre années de combats sanglants.
Aujourd’hui Céladus se prépare pour son ultime combat : il enfile ses jambières, se couvre de son casque, prend son bouclier et son épée. Il se lève et patiente encore quelques instants. Soudain, Céladius est annoncé. Le silence se fait dans l’arène. Puis, sous les applaudissements de la foule en délire, il entre en scène. Il salue l’empereur et lui dédie sa future victoire. Dans le Colisée où le velum a été tendu, et où le sable est rouge de sang, suite à la tuerie de cette chaude après-midi, l’empereur annonce le début du combat.
Aussitôt, Céladus court vers son adversaire, un rétiaire. Il évite son trident et sauvagement, lui saute au cou. Surpris par la tactique de celui-ci, le rétiaire s’écroule et reçoit un glaive dans la gorge et dans l’action, notre héros n’a pas pris la peine de demander au peuple s’il devait achever ou non son adversaire. Cependant, l’empereur ne lui en tient pas rigueur et lui offre l’épée de bois signe de sa liberté.
Sa technique très agressive et son implacabilité ont donc fait de lui une légende et par là un homme libre.
François MENIVAL, Vincent CANCEILL

Police pour dyslexie ?
Interlignage double ?